Le produit de saison : Le pâté de Pâques, bon et généreux.

C’est une véritable star des étals de vos charcutiers-traiteurs à l’approche de la période de Pâques. Son nom c’est le pâté de Pâques, ou pâté berrichon – de la région d’où il est originaire – bien qu’on en trouve trace également sous une recette avoisinante dans le Poitou.

Quoiqu’il en soit, en Touraine, ce mets familial qui se mange aussi bien froid que tiède, accompagné d’une salade, a été depuis longtemps essayé et adopté. Si bien que la Touraine est l’une des contrées où ce produit fait le plus recette et que certains Tourangeaux n’hésitent pas, avec une certaine dose de fierté, à faire découvrir le pâté de Pâques aux proches éloignés venus leur rendre visite.

Du côté des commerçants des Halles, le pâté de Pâques est en effet une tradition bien ancrée et plébiscitée par les clients. Certains en réclament même à Noël. D’autres plus sages, attendent début mars pour venir demander la date d’arrivée de ce produit attendu. Mais le grand rush arrive surtout dans les quinze jours précédents le dimanche pascal, moment idéal pour déguster en famille ce plat.

Les pâtés de Pâques sont arrivés dans les vitrines des commerçants des Halles

C’est ainsi que ces derniers jours, les vitrines de vos commerçants se sont habillées de ces plus beaux pâtés en croûtes. Dans les stands des charcutiers-traiteurs des Halles de Tours, comptez une vingtaine d’euros le kilo en moyenne, pour avoir un produit de qualité, respectant l’harmonie entre les différents ingrédients : pâte, œufs durs et farce composée idéalement d’autant de viande de porc que de viande de veau. Le tout préparé avec soin, de façon artisanale.

Mais au fait comment reconnaît-on un bon pâté de Pâques ? Il faut qu’il soit joli bien sûr avec une pâte (brisée ou feuilletée) bien cuite pour rendre la croûte dorée à souhait mais aussi que la farce ne soit pas trop grasse, ni trop sèche. Enfin, non des moindres aspects, signe d’un produit bien soigné : une fois le pâté coupé, les tranches doivent bien se tenir.

Un plat simple mais généreux, qui se transmet de génération en génération. Une tradition qui se partage en famille, comme un rituel sans lequel la fête pascale ne serait pas tout à fait ce qu’elle est. En Touraine encore peut-être plus qu’ailleurs.

ÉCRIT PAR leshallesdetours /